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Oô POurquoi!!! Ou va le mOnde!!!

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Oô POurquoi!!! Ou va le mOnde!!!
2 février 2006

Benoît Dorémus J’lui dis, eh j’suis en retard

Benoît Dorémus

                   
J’lui           dis, eh j’suis en retard
          Elle dit rien, elle se rapproche
          Elle me roule une vraie paloche
          Bon, j’suis d’accord pour être un peu en retard
          Je cavale en philo, table sacrée
          Près de la fenêtre
          Je les laisse cogiter
          Sur l’être et le non-être
         

          Mon saule pleureur en face
          Me souffle un air de chlorophylle
          ‘Nous aura fallu tout mars
          Et la moitié d’avril
          Pour qu’elle m’embrasse et pour
          Qu’il ait une chouette ombre
          Dans la cour
          Mon pote, arrête-toi de chialer
          On passe à l’heure d’été
         
          J’ai 17 ans, cette fille
          J’sais pas si elle devient
          Ma 50ème gonzesse ou
          Mon 4ème frangin
          J’ai 17 ans j’ai son
          Prénom sur l’avant bras
          Au bic, en attendant
          De faire ça au compas
         
          J’ai 17 ans, elle aussi
          Mais dans un an
          Nos mains dans les futals
          C’est sexpérimental
          Le septième ciel
          On est adepte potentiel
          Faut pas qu’j’lui dise que j’y pense
          Elle va se dire « Il y pense »
         
          J’ai 17 ans, ma guitare et mon
          Félin sur les genoux
          Sont les seuls à l’admettre
          Je s’rai chanteur peut-être
         
          Sujet : « Le temps est-il en nous
          Ou en dehors de nous ? »
          Y rend les copies, Dorémus, 5 !
          L’en faut bien un qui trinque…
          Mais j’ai compris en outre
          A quel point on n’a rien l’temps d’foutre
          Et que s’il est en nous
          Il fout le camp de partout
         
          J’ai 17 ans je me
          Souviens de toutes mes cuites
          J’ai 17 ans, les autres
          Flippent tous pour la suite
          Que je vous dise
          La vie m’aura pas par surprise
          Je s’rai jamais à regarder
          Ma jeunesse envolée
         
          Je peux pas faire un pas
          Sans faire un calembour
          Il arrive encore qu’un prof
          Me jette hors de son cours
          J’ai 17 ans
          Et j’aime un peu trop les fous rires
          Peut-être parce que je suis gosse
          Dans tous mes souvenirs
         
          N’empêche que des larmes me coulent
          Des coins de chaque œil
          Quand la solitude vient faire
          Ses griffes sur ma sale gueule
          Seul à seul avec moi
          J’ai un stylo au bout des doigts
          J’écris et je voudrais
          Que ça s’arrête jamais
         
          Le temps est dans les fous rires
          Sous les saules pleureurs
          Et contre les fenêtres
          J’s’rai écrivain peut-être
         
          17 ans, tu parles
          J’ai tous les âges en même temps
          T’as cru que j’allais te raconter
          Quoi ? Ma scolarité ?
          Mais moi je parlais d’éternité
          A 18 ans
          Elle m’aura quitté
          A 18 ans
          Elle m’aura quitté

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15 décembre 2005

1 19.95 99.95 999.95 ABC 1 2 3 4 rouge bleu jaune

1

19.95

99.95

999.95

ABC 1 2 3 4

rouge bleu jaune vert

part de marché taux d’intérêt

pour les enfants du monde

comptant coûtant

des choses qui te font faire

Mmmmh !!!

Tinkiwinkilalapo Bob

la grosse voiture rouge

Coke et Père Noël

mon Dieu sois bienveillant envers ceux qui sont moins fortunés que nous

merci pour notre beau pays

meilleur du monde

société sans classe tous des potes

jeunes et libres

des 4x4 pour tous

chacun sa piscine

image glacée sucrée

sourires blancs

dans la tête tous millionnaires

nous sommes là pour vous aider

tu peux le faire

sois toi-même

Oh ! quelle sensation ! Tayato !

défendre la civilisation

Dieu sauve la Reine

Londres ou LA

on choisit qui entre

et à quelles conditions

enfants par-dessus bord

maladies virus bactéries

une nation un mode de vie

pour donner il faut être riche

Jésus aime les riches

mon corps est un supermarché

le pouvoir de dire oui vivre ses rêves

une couleur un son un nom

pour chacun de mes désirs même ceux qui n’existent pas

on se suicide parce qu’on est trop heureux trop de désirs ça tue no

 

Jean-Philippe Deranty


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13 décembre 2005

" On ne va jamais si loin que lorsque l'on

" On ne va jamais si loin que lorsque l'on ne sait pas où l'on va."

[Rivarol]

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13 décembre 2005

" Nous créons notre propre réalité par la

" Nous créons notre propre réalité par la manière dont nous choisissons de percevoir le monde extérieur." [Elliot Perlman]


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5 décembre 2005

Sainte Télé, aie pitié de nous. Offre-nous notre

Sainte Télé, aie pitié de nous.
Offre-nous notre lavage quotidien et délivre-nous de tous nos soucis.
Oh toi, la grande décerveleuse, accepte les restes de notre cerveau en bouillie.

Ta parole est nos opinions
Tes images sont notre imaginaire
Tes mensonges sont nos vérités
Tes réponses sont nos questions
Ton vide est notre plein

Tes lumières artificielles nous montrent les paradis virtuels qui nous font supporter notre esclavage
Tes stars sont nos saintes et nous les vénérons sans partage
Tes yeux omnipotents offrent à nos appétits les richesses que nous n’aurons jamais

Gloire à toi, au plus haut des ondes
Que ton règne s’étende sur toute la terre et chasse tous les impies
Que ta volonté nous vide de toute personnalité et nous apporte le bonheur parfait
Que tu nous fasses partager ta puissance et ton omniscience avec tes scoops et tes directs
Que tes mirages deviennent réalités, dans nos têtes comme dans la vie

Oh sainte Télé, aie pitié de nous
Pardonne-nous nos restes d’individualités et aide-nous à atteindre la dissolution finale
Pardonne-nous nos infidélités passagères et délivre-nous de la conscience
Pardonne-nous notre passéisme et fais-nous à adhérer à l’époque

Ta parole est nos opinions
Tes images sont notre imaginaire
Tes mensonges sont nos vérités
Tes réponses sont nos questions
Ton vide est notre plein

Gloire à toi, au plus haut des antennes paraboliques
Avec toi, nous sommes partout sans bouger
Avec toi, nous faisons le bien sans rien changer
Avec toi, nous pouvons jouir du meurtre et de la luxure sans soucis
Avec toi, nous pouvons voir sans être vus et imiter la sainte mode
Avec toi, nous pouvons dénoncer nos voisins pas cathodiques
Par toi, nous communions avec tous nos clones ahuris
Par toi, nous pouvons avoir l’illusion de communiquer
Par toi, nous exerçons notre devoir de tout consommer

Ta parole est nos opinions
Tes images sont notre imaginaire
Tes mensonges sont nos vérités
Tes réponses sont nos questions
Ton vide est notre plein

Oh sainte Télé
Tu es nos yeux, nos oreilles, notre cerveau et notre langue
Nous sommes toi et tu es à notre image
Je prie tous les jours pour obtenir tes faveurs

DM.

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4 décembre 2005

Quand des enquêteurs ont récemment visité des

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Quand des enquêteurs ont récemment visité des fermes d’élevage pour la fourrure en Chine, ils y ont découvert un monde d’horreur, dépassant l’imagination. De nombreux animaux sont encore vivants et se débattent désespérément, quand les ouvriers les retournent ou les suspendent par les pattes ou par la queue afin de les dépecer.

Dépecés vivants

Quand les ouvriers s’approchent des animaux, le regard de ces derniers exprime toute leur impuissance. Avant d’être dépecés vivants, les animaux sont arrachés de leur cage et jetés au sol ; les ouvriers les matraquent avec des barres de fer et les projettent violemment sur des surfaces dures, brisant ainsi les os et entraînant des convulsions, mais pas toujours une mort immédiate. Alors que les ouvriers commencent à arracher la peau et la fourrure des animaux, ces derniers se tordent de douleur et leurs membres encore libres tremblent. Les ouvriers font pression avec leurs pieds sur le cou et la tête des animaux qui luttent avec trop d’acharnement, pour que l’entaille soit franche. Quand la fourrure est enfin arrachée de l’animal, la dépouille ensanglantée est jetée sur un amas d’autres corps qui ont subi le même traitement. Certains animaux sont encore vivants : ils respirent péniblement et clignent lentement des yeux. Le cœur de certains bat encore 5 à 10 minutes après qu’ils ont été dépecés. Un enquêteur a filmé un chien sauvage (chien viverrin) entièrement dépecé, qui a eu assez de force pour relever sa tête nue et ensanglantée, et fixer son regard vers l’objectif.


 

Les fermes à fourrure en Chine

Des enquêteurs de la Protection Suisse des Animaux et d’EAST International ont récemment fait le tour des fermes d’élevage de la province d’Hebei, en Chine ; on a dès lors vite compris pourquoi l’accès à ces fermes est interdit à toute personne extérieure. Aucune loi en Chine ne réglemente ces élevages. N’importe qui peut ouvrir une ferme et massacrer des animaux à loisir ; cela entraîne une vie de misère et une mort atroce pour ces derniers.

L’enfer sur terre pour les animaux

Dans ces fermes, des renards, chiens viverrins, visons, lapins et autres animaux piétinent et tremblent dans des cages métalliques exposées, selon les saisons, à la pluie, aux nuits glaciales ou au soleil brûlant. Les femelles deviennent folles à cause des manipulations intempestives et de l’emprisonnement oppressant. Elles n’ont aucun endroit où se cacher pour mettre bas, et souvent tuent leurs petits après les avoir mis au monde. Les maladies et les blessures sont fréquentes et les animaux souffrent de psychoses dues à l’anxiété. Les animaux s’auto-mutilent et se jettent à maintes reprises contre les barreaux de leur cage

http://www.fourrure-torture.com/ 

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3 décembre 2005

Parrainez un enfant, téléphonez en viseobox,

Parrainez un enfant, téléphonez en viseobox, engagez-vous dans l’armée, votez pour la paix, voyagez en Asie, donnez pour l’Afrique, achetez une grosse voiture, luttez contre la pollution, soyez libres, faites ce qu’on vous dit, consommez au moins cher, diminuez l’effet de serre, soyez propriétaires, ouvrez grand les frontières, épargnez pour vos retraites, dépensez pour la croissance, aimez-vous en frères, battez-vous pour un emploi, suivez la loi, détournez la, libérez votre esprit, prenez un ou deux crédits, remplissez les caddies, triez les poubelles, évitez de gaspiller, achetez de l’Eurotunnel, suivez la mode, pensez aux pauvres, enrichissez-vous, cultivez-vous, abrutissez-vous, vendez, achetez, enfantez, avortez, tuez, volez, sauvez, violez, dépensez, videz-vous, éclatez-vous, votez, priez, partagez, accumulez, crevez, dénoncez, obéissez, fermez-la, et surtout... continuez comme ça.

D M.

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29 novembre 2005

Pourquoi ?pourquoi s’en faire ? Pourquoi ne rien

Pourquoi ?pourquoi s’en faire ?
Pourquoi ne rien faire ?pourquoi l’enfer ici ?
Pourquoi se taire sans cri ? Pourquoi tuer sans bruit ?
Pourquoi la peur ? Pourquoi la douleur ?
Pourquoi la vie ? Pourquoi être ou avoir ?
Pourquoi l’espoir ? Pourquoi croire ?
Pourquoi ne rien voir ? Pourquoi le sang qui coule ?
Pourquoi les camps en foules ? Pourquoi se fondre en moules ?
Pourquoi se fouler aux pieds ? Pourquoi s’écrouler en entier ?
Pourquoi se perdre ? Pourquoi ne pas se poser de questions ?
Pourquoi refuser les réponses ? Pourquoi les prisons ?
Pourquoi tant de ronces ? Pourquoi s’enfermer ?
Pourquoi s’entêter dans une impasse ? Pourquoi s’enferrer dans la nasse ?
Pourquoi s’engouffrer dans la nuit ?pourquoi mourir d’ennui et d’eau sèche ?
Pourquoi les voies ferrées vers la mort ? Pourquoi la mort ?

Parce que, peur du pourquoi, parce que c’est comme ça !
Point final sur le quoi juste un goût pour la question la torture de l’incommunication ?
Juste le plaisir de chercher des raisons ?
Déraison d’une pensée hors saison ?

Parce que quoi !? Habitude hébétude ?
Goût de platitude ? Peur des certitudes ?
Attitude positivement suicidaire
décrépitude violemment volontaire
solitude ordinaire

PourQuoi ? Pour se complaire ?
Pour plaire ?
Quoi qu’on dise faire parce ce que pourquoi faire autre chose ?
Quand on est si bien en chose ?
Une chose morte sans overdose une vie sous perfusion qui ne se pose plus de questions, ne répond qu’aux stimulations, une vie de terminaison nerveuse en doses palliatives heureuse.

Pourquoi vivre à contre-courant !? Pour mourir électrocuté ?
Pourquoi souffrir pour des idées !? Pour nourrir d’autres charniers ?
Il suffit de penser dans le vent de survivre dans les réponses déjà cochées des parfums d’encens frelatés le nez irrité à trop suivre les rails.
Pourquoi le néant ?
Parce qu’on l’a fabriqué en détail parce que personne n’est né.

Pourquoi la mort ? Pour que les vies renaissent
Pourquoi la vie ?
Pour que naisse un paradis.

D.M

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29 novembre 2005

A l’heure où l’on cause beaucoup sur la condition

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A l’heure où l’on cause beaucoup sur la condition des femmes dans l’Islam, il serait peut-être de bon ton de voir comment est traitée la gente féminine dans nos "brillantes" contrées occidentales. Comment se comportent les hommes, bien de chez nous, vis à vis de leur épouse, concubine ou amantes ? Se conduisent-ils en parfait gentlemen ? Le mythe du chevalier servant a-t-il perduré ? Nos gentils français remporteraient-ils la palme d’honneur au concours des bonnes manières ? Il apparaîtrait que les apparences sont souvent trompeuses dans notre société policée et que les persécuteurs ne sont pas ceux que l’on croit. En l’occurrence, sur notre territoire, « l’enfer ce n’est pas les autres. » Constat.

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Sur le territoire français, au moins deux millions de femmes sont victimes de violence conjugale chaque année et 400 en meurent soit plus d’une femme par jour. Entre 1990 et 1999, sur 652 femmes victimes d’assassinats, la moitié a été tuée par le compagnon ou mari et uniquement dans la région parisienne. Sur 7 000 femmes interrogées pour ce même périmètre, 10 pour cent d’entre elles ont subi des violences conjugales au cours des douze derniers mois.

On ne peut que rester perplexe ou atterré devant cette triste constatation. D’autant que ces messieurs ne lésinent pas devant les « gâteries ». Tous les coups sont permis. Les violences conjugales déroulent leur tapis de monstruosités. Cela va des insultes aux menaces, du harcèlement moral au chantage affectif sur les enfants, du mépris aux agressions physiques en passant par la séquestration, la mise à la porte, les rapports sexuels imposés ou le viol, les coups et tentatives de meurtre.

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Il nous est donc permis de penser que non contents de faire peser leur autorité sur leur lieu de travail, ces individus continuent à faire les importants en se défoulant une fois rentrés à la maison. Et pas de la plus digne des façons. Car les conséquences de leurs actes sur leurs victimes sont le plus souvent dramatiques. « De nombreuses femmes, suite à ces traitements peu orthodoxes, souffrent de troubles psychiques ou émotionnels » (dépression, boulimie, anorexie), certaines ne supportant plus ce calvaire se suicident et une grande partie meurt carrément sous les coups du conjoint. Parmi les victimes présentées dans le rapport, 30 % ont été poignardées, 30 % ont été abattues par arme à feu, 20 % ont été étranglées et 10 % ont été rouées de coups jusqu’à la mort.

Mais notre cœur solidaire bat et souffre pour les deux millions de femmes violentées chaque année en France et pour toutes celles qui, en croyant rencontrer l’Amour, ont un jour croisé sur leur route leur bourreau et leur assassin.

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27 novembre 2005

Un disciple ne peut jamais imiter les pas de son

Un disciple ne peut jamais imiter les pas de son guide. À chacun sa manière de voir la vie, de vivre les difficultés et les conquêtes. Enseigner, c'est montrer ce qui est possible. Apprendre, c'est rendre possible à soi-même.

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