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Oô POurquoi!!! Ou va le mOnde!!!
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Oô POurquoi!!! Ou va le mOnde!!!
22 novembre 2005

Contes, vents & marées Sait-on jamais où les

Contes, vents & marées

 

Sait-on jamais où les vents   nous mènent ?
  Moi ils sont venus me mettre un matin, hélas sur la route de Rennes, mauvais   destin ! C'est là-bas que j'ai perdu tous mes biens en trahissant naïvement   tous les miens, mais ne vous l'avais -je pas prédis, vous mes amis ? : Cette   chanson vous est un peu dédiée, me laissant une chance de me justifier sur   ce temps qui vous fit, d'ailleurs, bien des soucis.

  Preuve quand même que rien n'est jamais perdu, qu'y a toujours une place pour   le traître vaincu, pour moi l'ami qui jours après jours devînt inconnu.
  Rappelez-vous, c'était y'a pas si longtemps, un soir décidé j'ai changé de   camp mettant dans le grenier de l'oubli mon utopie. Moi la grande gueule des   chemins rebelles, une nuit mes idéaux se sont fait la belle, pour des yeux   marrons des cheveux bruns, bref, pour une belle.

  Qui avait la couleur des promenades, la douce odeur du parfum des grenades,   qui justifiait son titre de bombe, de grenade.
  Mais prière, ne lui en voulez pas trop, autant vrai qu'elle m'ait retourné   le cerveau, je fus moi-même juge, condamné, coupable, truand, bourreau.

Enfin donc un soir j'ai changé   de peau, j'ai mis une écharpe, des gants, un chapeau. Et malheureux j'ai   consciemment perdu la mémoire.
  J'ai pris le ticket pour le triste bateau, celui qui vous dérive au fil de   l'eau et vous mène peu à peu dans un bien triste brouillard.
  J'ai pas fait semblant de toucher le fond, bien sûr j'ai pris l'alcool pour   compagnon.

Juste à gauche de la nuit les   poches pleines de hasard : j'ai joué le rôle du pilier de comptoir,   l'alcoolique de service des fins de bars, celui qui traîne, ment et mendie   deux trois coups à boire.
  C'était Fredo le rigolo du quartier. Le gentilhomme, le brave, le bien aimé.   Celui qui a toujours le sourire mais qui nous fait pitié.

  Mais un soir un homme m'a sauvé la vie, c'était pas Jésus, c'étais pas   Dieu, pardi, juste un homme de passage qui avait bien vécu : un sage.
  Il connaissait mon prénom, quel hasard ! Puis il m'a dit : "je   t'échange une histoire contre ta liberté" assurément j'ai accepté !   Et j'ai mis du temps à me rendre compte que, comme m'a dit ce sage à la fin   du conte, quand t'as touché le fond soit tu crèves, soit tu remontes.

  J'ai pris la meilleure solution, abandonnant toutes mes ambitions, celle qui   un beau matin au coin d'la gueule vous insulte. Celle qui au fil des   expériences, du vécu des atouts des vues de sa science, celle qui sans   prévenir vous fait devenir adulte.

Le pire le comble de cette fin   sombre, m'en revenant du pays des décombres, tous mes amis avaient également   disparu. J'ai bien eu du mal à les reconnaître, dû au sérieux de leurs   tristes yeux peut-être, je me suis aperçu qu'ils l'étaient tous devenu.

Alors sait-on jamais où les   vents nous mènent, moi ils se sont bien moqués de ma peine !

Les Ogres!!!....^^

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